Hanouccah

Hanouccah, qui commence le 25 Kislev (ordinairement en décembre) commémore le triomphe des Juifs, sous la direction de Juda le Maccabi, sur les Grecs (en 163 avant l’Ere chrétienne).

 Les Grecs entendaient détruire la religion juive et helléniser la totalité des terres qu’ils avaient conquises. Le combat de Juda le Maccabi (1) et des siens consista à reconquérir Jérusalem et à démolir l’autel souillé par le roi de Syrie, Antiochus Epiphane, qui avait ordonné que des sacrifices fussent offerts aux dieux païens au Temple de Jérusalem. Juda le Maccabi était le fils aîné de Matatiahou (Mattathias), le Grand Prêtre de l’époque (2), qui vivait dans le village de Modiin, près de Jérusalem. C’est à son époque qu’il a été autorisé de se défendre le shabbat avec des armes. En effet, les Grecs ayant constaté que les Juifs pieux ne combattaient pas le shabbat avaient pris l’habitude de les attaquer ce jour-là. La victoire militaire de la petite nation juive contre la puissante Grèce et la victoire spirituelle de la foi juive sur l’hellénisme sont symboles de la volonté collective du peuple d’Israël de rester fidèle au message le plus authentique du judaïsme, de ne pas céder à ceux de ses adversaires qui ont juré sa perte. Ni même à ceux qui veulent plus simplement s’attaquer à son âme. La sainteté de la fête réside dans cet aspect spirituel et dans le miracle de la fiole d’huile d’olive consacrée qui suffisait pour allumer le candélabre du Temple pendant une seule journée, et qui dura huit jours, jusqu’à la réinauguration du Temple. Hanouccah est célébrée en Israël, comme en diaspora, pendant huit jours. L’élément central de cette fête est l’allumage des bougies chaque soir – une bougie le premier soir, deux le second, etc. – en commémoration du miracle du Temple. En Israël, le message de Hanouccah souligne avec vigueur le recouvrement de la souveraineté. Le mot Hannoucah vient de la racine qui veut dire « inaugurer », puisque le Temple fut de nouveau inauguré le 25 Kislev de l’année -163. (1) Le terme « Maccabi » (singulier de Maccabim) se perpétua par le jeune frère de Juda, Simon, qui fonda la dynastie asmonéenne (du nom d’ASmonaï, l’aïeul de Matatiahou). Lors des combats des Juifs contre les Grecs, le nombre de morts parmi les soldats juifs fut si important que le mot « macchabée » est devenu synonyme de « mort ». (2) Avant l’exil consécutif à la deuxième destruction du Temple en 70 après Jesus-Christ, les Juifs n’avaient pas de rabbins – fonction créée lors de l’exil – mais des Prêtres qui officiaient dans le Temple de Jérusalem Les coutumes de Hanouccah L’une des coutumes largement suivies en diaspora consiste à offrir un sévivone (toupie). Traditionnellement, on mande des beignets (« soufganiot »). Les différentes faces du sévivone portent les initiales hébraïques du message : « Un grand miracle s’est produit ici »; en diaspora, les initiales signifient « Un grand miracle s’est produit là-bas ». En Israël, pendant toute la semaine, les écoliers sont en vacances mais les lieux de travail fonctionnent normalement.

Source: Ambassade d’Israël en France



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